Salazie

avril 2006

Je n'ai plus beaucoup de temps car je dois partir avec Sam. Je voudrais te souhaiter un bon week end pour le cas où il t'est impossible de me joindre. Au risque d'être "lourde", mais je préfére te dire les choses qui envahissent mon cerveau telles qu'elles sont. Je pense à toi même s'il m'arrive régulierement de me demander si je n'ai pas rêvé ou si je ne suis pas entrain de délirer quand je lis tes doux textos. Des fois, il m'arrive de te sortir de ma tête (de mon corps c'est pas trop possible) et sans prévenir, j'ai des images de toi et je me demande machinalement ce que je ferais si tu étais devant moi, et là j'ai le corps qui se réchauffe en moins d'une seconde et le coeur, le cerveau qui freeze...
je t'embrasse et keske que je ne donnerai pas pour être à dimanche soir dernier vers 22h30, et sentir tes lèvres sur ma peau, tes yeux me parler, ta présence, tes mots tendres
jarrete là ma torture
prends soin de toi et viens faire un tour dans mes rêves si tu veux, tu verras tu y seras très très bien accueilli
je t'embrasse cher toi

Je ne suis pas du tout sûre que tu recoives mes mails sur ton portable alors je préfère t'écrire là maintenant..

Jeudi 20 avril 2006, 00H20

Décidément les jeudi vers minuit… juste une envie de t’écrire c’est tout. J’aurai voulu être avec toi et te parler mais sans doute que c’est mieux comme ça. Je voulais répondre à ton texto mais j’avais du mal à rédiger. Quand j’ai pris l’avion tout à l’heure, j’attendais ton appel. Et ensuite l’avion a décollé avec du retard, et là à je ne sais plus combien de kilomètres du sol, je pensais à nous et j’ai éprouvé une immense tristesse. Ce fameux atterrissage je pense. Détresse car j’ai trouvé que la vie n’était vraiment pas simple. La preuve que même si on a une famille en or, une bonne santé, des amis fidèles et aussi un travail intéressant, on peut quand même être une bien triste « accidentée ».

Je me demande si le week-end dernier nous avons réellement passé 12 heures ensemble dont environ 10 h à nous toucher.. et 12 h à savourer ce rêve. Ca fait depuis des millions d’années que je n'vais pas vécu ça. Et de toute façon, ça n’a pas le même goût qu’à 20 ans. C’est une autre planète et quelle planète… Ce n’était pas seulement le fait d’avoir la peau, et tous les sens aussi réceptifs de toi. C’était de voir l’aisance avec laquelle nous nous sommes mélangés.

Est-ce que j'étais dans un rêve ? Nos étreintes, nos câlins, ta voix, tes baisers... A peine je ferme les yeux je te vois, je nous vois et je suis comme hypnotisée par ces visions. Tu m'as manqué dès que tu es parti, je suis grave je crois, et j'ai peur de m'effondrer dans 2 semaines au moment de quitter Paris, même si je sais que ce sera pour mon bien dans un premier temps, je ne me vois pas te quitter, ne plus te voir régulièrement, non je ne suis pas prête. Je me demande pourquoi tout ceci arrive maintenant et avec autant d'intensité. Est-ce qu'il était écrit depuis toujours, que nous deux, on se trouverait à un moment, un instant bien précis et pas avant.
Au fait, si tu pouvais me dire au revoir tous les jours de cette façon, je serais très très heureuse...
je t'embrasse tendrement
Prends soin de toi

Jeudi 13 Avril 2006 – 00H35

Est-ce que tu sais à quoi je vais penser demain soir et aussi vendredi matin ?

Ce soir en rentrant du bureau je voyais la lune depuis le taxi. Ca me rappelle toujours mon île, un reflet dans la mer du coté de Sainte Marie..., je sais c’est banal, mais ça fait partie de mon doux trésor. Et comme je suis une incurable romantique, je me suis mise aussi à penser encore plus à toi. Tendre folie.

Des fois il m’arrive de fermer les yeux et de penser très fort à cette nuit déroutante.

« …ta peau, ton odeur, ta couleur… ». Tes mains, ta bouche, ta douceur, ta façon de me regarder... J’ai eu l’impression délirante que tu me caressais non stop, et des fois même rien qu’avec tes yeux et tes mots. J’ai envie de te redire combien je t’ai trouvé affectueux et tendre, et aussi combien tout ceci m’a touchée. Et ça fait un sacré drôle d’effet.. Baume extra réparateur quand on se sent depuis un bon moment déjà, brisée et dans cette espèce de coma affectif et physique, incapable de se laisser aller, incapable d’être bien.

Vendredi 14 avril 2006 – 00H27

La semaine dernière à la même heure… No comment..

Quand tu as appelé tout à l’heure, figures toi que j’étais entrain de penser à toi, je te jure. J’étais dans la voiture avec Sam et j’avais posé mon sac à main par terre et j’ai senti trop tard quelque chose vibrer contre mes pieds. J’étais dégoutée parce qu’une minute avant je me disais que j’avais trop envie de t’entendre, là tout de suite maintenant.

J’aurai voulu passer plus de temps avec toi ces derniers mois, pour te parler plus et te connaître. Devenir encore plus complice. ;-) Je ne sais pas de quoi est fait l’avenir, et j’ai tellement été déçue, surtout ces derniers temps, que je n’ai plus envie de m’ouvrir. Et voilà que tu arrives…


Vendredi 14 avril, 18H05
Je sais que c’est compliqué mais j’aimerai que quoiqu’il arrive, j'aimerai que nos esprits restent connectés et qu'il y ait toujours du respect. Est ce tu sais que tu n'as jamais &eacu te;té n'importe qui pour moi. Alors la vie est vraiment pleine de surprises et les meilleures sont celle s que l'on n'attend plus. Je m'arrête tu vas prendre peur.
Je t'embrasse, juste un baiser doux, sucré dans le cou.